Les femmes africaines dépensent en moyenne près de 7,2 milliards de dollars pour se procurer des mèches et perruques. Le commerce des faux cheveux en Afrique est devenu une opportunités de business très bénéfique. Les femmes africaines sont de plus en plus accro aux perruques, aux cheveux en provenance d’inde (cabelo) et aux mèches synthétiques,une opportunité que Gisela Van Houcke. Avec le soutien de son époux et de sa famille, elle crée en 2016, ZURY LUXURY HAIR, une entreprises d’extensions capillaires et de produits cosmétiques.

Qui est Gisela Van Houcke ?

De nationalité congolaise, Gisela est juriste de  formation et détentrice d’une Licence en Droit

britannique et aussi d’une Licence en Droit français de l’université de Nantes (France).Gisela a également travaillé pour le cabinet d’avocats américain, Skadden Arps à Londres avant de retourner vivre en Afrique où elle a été engagée au poste de Chargée du Département Juridique chez BBOXX, une société anglaise qui développe des solutions solaires intelligents pour les pays en voie de développement et qui a déjà électrifié plus de un million de personnes à travers l’Afrique. En septembre 2017, elle décide de quitter BBOXX  pour se concentrer entièrement à son entreprise.

Le début d’une grande aventure

Tout à commencer de la manière la plus inattendu. Au départ, Gisela revient de temps en RDC pour ses vacances et reçoit énormément de commandes des perruques et tissages naturels de la part de ses proches. Elle se décide donc de se mettre à en vendre pour son propre compte, en commençant par effectuer les livraisons à domicile, « j’ai commencé par vendre les perruques dans ma voiture » a-t-elle déclaré lors d’une interview diffusée sur bbc .

Dans la peau d’une Mum’preneure

Epouse et mère de deux enfants, Gisela Van Houcke est la preuve qu’être une femme au foyer n’est pas un frein pour gérer une entreprise tout en étant une maman épanouie. Gisela figure parmi les entrepreneurs les plus pro[1]metteurs du continent africain, classement fait par le magazine forbes under 30 de 2018.

Le business des cheveux : un secteur prometteur

Les femmes africaines dépenses une fortune chaque année pour s’approvisionner en perruque et faux che[1]veux. Qu’il s’agisse des naturels ou des synthétiques, les femmes, en particulier les congolaise sont prêt à s’en procurer et ce n’importe qu’elle prix. Selon le magazine forbes, en 2016, Zury Luxury Hair avait vendu des perruques et tissages d’une valeur de plus de 100.000 $ à travers la RDC et le Rwanda en ligne et levé 75.000 $ de financement par actions pour créer une société holding à Hong Kong, qui a lancé un bureau de la chaîne d’approvisionnement à Guangzhou avec trois employés.